De nombreux propriétaires bailleurs se retrouvent face à une complexité grandissante lorsqu'il s'agit de déclarer leurs revenus locatifs. La fiscalité immobilière peut sembler un labyrinthe, avec ses régimes spécifiques et ses multiples options. Pourtant, une bonne compréhension de ces mécanismes est cruciale pour maximiser la rentabilité de votre investissement locatif. La complexité de la fiscalité des loyers est souvent sous-estimée, mais une connaissance approfondie des règles permet d'optimiser significativement le rendement de votre bien immobilier. L'objectif de cet article est de vous guider à travers les différents aspects de la fiscalité des loyers, en vous fournissant des clés pour optimiser légalement votre imposition et augmenter vos revenus immobiliers locatifs.
La gestion fiscale des revenus locatifs ne se limite pas à une simple déclaration annuelle. Elle implique une connaissance approfondie des régimes fiscaux applicables, des charges déductibles, des obligations déclaratives et des stratégies d'optimisation légale. Une approche proactive et éclairée peut vous permettre de réduire significativement votre charge fiscale, d'éviter les erreurs coûteuses et d'augmenter vos revenus nets issus de vos locations immobilières. Il est donc essentiel de s'informer, de se former et de se faire accompagner par un professionnel si nécessaire. La bonne gestion de la fiscalité des loyers est un pilier de la rentabilité immobilière.
Panorama des régimes fiscaux applicables aux revenus locatifs immobiliers
Le choix du régime fiscal est une étape déterminante dans la gestion de vos revenus locatifs. Il existe principalement deux régimes principaux : le régime micro-foncier et le régime réel. Chaque régime présente des avantages et des inconvénients en matière de fiscalité des loyers, et le choix le plus approprié dépendra de votre situation personnelle, de la nature de vos revenus et charges, et de vos objectifs patrimoniaux. Comprendre les spécificités de chaque régime de fiscalité immobilière est donc essentiel pour optimiser votre imposition et maximiser la rentabilité de votre investissement locatif immobilier.
Régime micro-foncier : simplicité et accessibilité pour les revenus locatifs
Le régime micro-foncier est souvent perçu comme le régime le plus simple en matière de fiscalité des loyers. Il est accessible aux propriétaires dont les revenus bruts fonciers annuels ne dépassent pas 15 000 euros. Ce régime propose un abattement forfaitaire de 30% sur les revenus bruts, ce qui signifie que seule 70% de vos revenus sont imposés. Ce seuil de 15 000€ est important car il définit l'accès à ce régime simplifié de fiscalité immobilière. Ce régime s'adresse principalement aux propriétaires débutants ou ayant des revenus locatifs faibles et peu de charges.
- Conditions d'éligibilité : Revenus bruts annuels inférieurs à 15 000€, pas d'option pour le régime réel.
- Fonctionnement : Abattement forfaitaire de 30% sur les revenus bruts, simplifiant la déclaration de fiscalité des loyers.
- Avantages : Simplicité administrative, idéal pour les revenus locatifs modestes et ceux qui recherchent une gestion simplifiée de leur fiscalité immobilière.
- Inconvénients : Abattement forfaitaire peut être moins avantageux que le régime réel si les charges sont élevées. Ce régime peut limiter l'optimisation de votre fiscalité des loyers.
L'avantage principal du régime micro-foncier réside dans sa simplicité administrative. Vous n'avez pas besoin de justifier vos charges réelles, ce qui facilite grandement la déclaration de votre fiscalité des loyers. Cependant, cet abattement forfaitaire de 30% peut s'avérer moins avantageux si vos charges déductibles réelles dépassent ce pourcentage. Dans ce cas, le régime réel pourrait être plus intéressant pour optimiser votre fiscalité immobilière. Prenons l'exemple d'un propriétaire percevant 12 000€ de revenus locatifs annuels. Son revenu imposable au micro-foncier serait de 8 400€ (12 000€ - 30%). Si ce propriétaire avait plus de 3600€ de charges déductibles (soit 30% de 12 000€), le régime réel serait plus avantageux. Pour une location située à Paris, le loyer moyen au mètre carré est de 25€/mois. Pour un appartement de 50m2, cela représente 15 000€ de revenus locatifs par an.
Régime réel : précision et personnalisation pour une fiscalité immobilière optimisée
Le régime réel est un régime plus complexe en matière de fiscalité des loyers, mais il permet une optimisation fiscale plus précise et personnalisée de votre fiscalité immobilière. Il est obligatoire si vos revenus bruts fonciers annuels dépassent 15 000 euros, mais vous pouvez également opter pour ce régime même si vos revenus sont inférieurs. Le régime réel consiste à déduire vos charges réelles de vos revenus bruts, ce qui peut réduire considérablement votre revenu imposable et optimiser votre fiscalité des loyers. Comprendre les charges déductibles et savoir les justifier est essentiel pour tirer pleinement parti de ce régime de fiscalité immobilière.
- Conditions d'éligibilité : Obligatoire si revenus bruts supérieurs à 15 000€, option possible même si revenus inférieurs.
- Fonctionnement : Déduction des charges réelles des revenus bruts, permettant une optimisation personnalisée de votre fiscalité des loyers.
Voici une liste non exhaustive des charges déductibles au régime réel pour optimiser votre fiscalité immobilière :
- Frais de gestion : honoraires de gestion locative (par exemple, 7% du loyer hors charges), frais de syndic (déduction des dépenses réelles).
- Travaux : Amélioration, entretien, réparation (distinguer des travaux d'agrandissement qui ne sont pas déductibles). Par exemple, le remplacement d'une chaudière est déductible.
- Taxe foncière (sous conditions). La taxe foncière est déductible uniquement si le bien est loué. Le montant moyen de la taxe foncière en France est de 850€ par an.
- Intérêts d'emprunt (si financement du bien). Les intérêts d'emprunt sont déductibles du revenu foncier, permettant de réduire votre fiscalité immobilière.
- Assurances (propriétaire non occupant, assurance loyers impayés). Les primes d'assurance sont des charges déductibles, protégeant votre investissement et optimisant votre fiscalité des loyers. Le coût moyen d'une assurance PNO est d'environ 150€ par an.
- Provision pour charges de copropriété (déductible à hauteur des dépenses réelles). Les charges de copropriété déductibles sont celles supportées par le propriétaire.
Il est crucial de conserver tous les justificatifs de vos charges (factures, contrats, etc.) pour pouvoir les déduire de vos revenus et optimiser votre fiscalité des loyers. En cas de contrôle fiscal, vous devrez être en mesure de prouver la réalité de ces dépenses. De plus, les travaux déductibles sont ceux qui visent à améliorer, entretenir ou réparer le bien. Les travaux d'agrandissement ne sont généralement pas déductibles. Si vos charges déductibles dépassent vos revenus locatifs, vous pouvez créer un déficit foncier, qui peut être reporté sur les années suivantes. Le déficit foncier est une option intéressante pour lisser votre fiscalité immobilière sur plusieurs années.
Les déficits fonciers peuvent être reportés et imputés sur le revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an, et le reliquat peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes. Un propriétaire percevant 20 000€ de revenus bruts et ayant 25 000€ de charges déductibles créera un déficit de 5 000€. Il pourra imputer ce déficit sur son revenu global à hauteur de 5 000€ et diminuer ainsi son imposition. Cela peut se produire si le propriétaire a réalisé d'importants travaux de rénovation énergétique dans son bien.
- Déficits fonciers : Report et imputation sur le revenu global (dans certaines limites), permettant de réduire votre impôt sur le revenu global.
- Avantages : Optimisation fiscale potentielle, possibilité de déduire un large éventail de charges, gestion personnalisée de votre fiscalité des loyers.
- Inconvénients : Démarches administratives plus complexes, nécessité de conserver tous les justificatifs, demande une bonne connaissance des règles de fiscalité immobilière.
Cas particuliers : SCI et LMNP/LMP et leur impact sur la fiscalité des loyers
Certaines situations nécessitent une attention particulière en matière de fiscalité des loyers. C'est le cas notamment des SCI (Sociétés Civiles Immobilières) et des LMNP/LMP (Loueurs Meublés Non Professionnels/Professionnels). Ces statuts spécifiques impliquent des règles fiscales différentes et peuvent offrir des opportunités d'optimisation intéressantes pour votre fiscalité immobilière. Il est donc essentiel de bien comprendre ces régimes si vous êtes concerné et de connaître leur impact sur vos revenus locatifs.
SCI (société civile immobilière) : optimisation patrimoniale et fiscalité des loyers
La SCI est une structure juridique souvent utilisée pour la gestion de biens immobiliers. Elle permet de faciliter la transmission du patrimoine et de gérer les biens à plusieurs associés. La fiscalité d'une SCI dépend de son régime fiscal. En principe, la SCI est soumise à l'impôt sur le revenu (IR), ce qui signifie que les revenus fonciers sont imposés au niveau des associés, proportionnellement à leur part dans la société. Les règles de fiscalité des loyers sont alors similaires à celles applicables aux particuliers.
Cependant, une SCI peut également opter pour l'impôt sur les sociétés (IS). Ce choix peut être avantageux dans certaines situations, notamment pour la transmission du patrimoine ou le financement de travaux importants. L'IS peut également permettre de mieux maîtriser la fiscalité des plus-values en cas de cession des biens. Il est important de noter que l'option pour l'IS est irrévocable, sauf exception. La SCI présente un avantage notable pour la gestion patrimoniale et successorale, mais implique une fiscalité des loyers plus complexe. Le taux d'imposition à l'IS est de 15% jusqu'à 42 500€ de bénéfice, puis de 25% au-delà. Il est donc essentiel de bien analyser sa situation avant d'opter pour l'IS.
- Fiscalité transparente : Imposition au niveau des associés (revenus fonciers ou BIC selon l'activité), simplifiant la fiscalité des loyers pour les associés.
- Option pour l'impôt sur les sociétés (IS) : Peut être avantageux pour la transmission du patrimoine ou le financement de travaux importants, mais complexifie la fiscalité des loyers.
- Avantages et inconvénients de l'IS (plus-values, taux d'imposition...). L'IS peut générer une double imposition (au niveau de la société et au niveau des associés lors de la distribution des dividendes).
LMNP/LMP (loueur meublé non professionnel / professionnel) : régime fiscal avantageux pour les locations meublées
Le statut de LMNP/LMP s'applique aux propriétaires qui louent des biens meublés. La location meublée est considérée comme une activité commerciale, ce qui implique des règles fiscales spécifiques et souvent plus avantageuses en matière de fiscalité des loyers. Le régime fiscal applicable dépend du chiffre d'affaires annuel. On distingue le régime micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) et le régime réel.
Le régime micro-BIC est applicable si votre chiffre d'affaires annuel ne dépasse pas 77 700 euros. Il permet de bénéficier d'un abattement forfaitaire de 50% sur vos revenus, simplifiant votre fiscalité des loyers. Le régime réel est obligatoire si votre chiffre d'affaires dépasse ce seuil, mais vous pouvez également opter pour ce régime même si vos revenus sont inférieurs. L'un des principaux avantages du régime réel en LMNP/LMP est la possibilité d'amortir le bien et le mobilier, ce qui peut réduire considérablement votre imposition et optimiser votre fiscalité des loyers. L'amortissement permet de déduire chaque année une partie de la valeur du bien et du mobilier de vos revenus, générant ainsi un avantage fiscal significatif. La location meublée est un excellent moyen d'optimiser ses revenus locatifs.
- Statuts et conditions d'éligibilité (LMNP : revenus locatifs inférieurs à 23 000€ et inférieurs aux autres revenus du foyer fiscal ; LMP : inscription au RCS et revenus locatifs supérieurs à 23 000€ et supérieurs aux autres revenus du foyer fiscal).
- Régimes fiscaux : Micro-BIC, Réel simplifié, Réel normal (en fonction du chiffre d'affaires).
- Amortissement du bien et du mobilier : Un levier d'optimisation fiscale majeur pour la fiscalité des loyers en LMNP/LMP.
- Avantages et inconvénients de chaque régime. Le régime micro-BIC est simple mais peut être moins avantageux que le régime réel si les charges sont importantes.
Stratégies d'optimisation fiscale légales pour maximiser vos revenus locatifs
Une fois que vous avez choisi votre régime fiscal, il est important de mettre en place des stratégies d'optimisation fiscale légales pour maximiser vos revenus locatifs et minimiser votre imposition. Ces stratégies visent à réduire votre imposition tout en respectant la réglementation en vigueur en matière de fiscalité des loyers. Elles peuvent concerner le choix du régime fiscal, la déduction des charges, l'exploitation du déficit foncier ou l'utilisation de dispositifs fiscaux spécifiques. L'optimisation fiscale est cruciale pour une gestion efficace de votre patrimoine immobilier locatif.
Bien choisir son régime fiscal : micro-foncier vs réel pour une fiscalité des loyers optimisée
Le choix entre le régime micro-foncier et le régime réel est une décision cruciale qui peut avoir un impact significatif sur votre imposition et vos revenus locatifs. Il n'y a pas de réponse universelle, car le régime le plus avantageux dépend de votre situation personnelle, de la nature de vos revenus et charges, et de vos objectifs en matière de fiscalité des loyers. Il est donc important d'analyser attentivement les deux options avant de prendre une décision. Le régime micro-foncier est souvent privilégié par les propriétaires ayant peu de charges et recherchant la simplicité.
En général, le régime réel devient plus intéressant dès que vos charges déductibles dépassent 30% de vos revenus bruts. En dessous de ce seuil, le régime micro-foncier peut être plus avantageux grâce à sa simplicité. Pour vous aider à prendre une décision éclairée, il est conseillé de réaliser une simulation en utilisant un tableau comparatif ou un outil en ligne. Le tableau ci-dessous illustre les différences entre les deux régimes pour une meilleure compréhension de la fiscalité des loyers:
Caractéristique | Régime Micro-foncier | Régime Réel |
---|---|---|
Revenus bruts maximum | 15 000€ | Aucun |
Abattement | 30% forfaitaire | Déduction des charges réelles |
Simplicité | Très simple | Plus complexe |
Charges déductibles | Non prises en compte | Prise en compte des charges réelles |
Obligations comptables | Quasi nulles | Tenue d'une comptabilité rigoureuse |
Un propriétaire percevant 10 000€ de revenus et ayant 2 000€ de charges aura intérêt à choisir le régime micro-foncier. Un propriétaire percevant 10 000€ et ayant 4 000€ de charges aura intérêt à choisir le régime réel pour optimiser sa fiscalité des loyers. Pour un investissement locatif de 200 000€ avec un taux d'intérêt de 2%, les intérêts d'emprunt annuels seront d'environ 4000€, rendant le régime réel plus intéressant.
- Analyse comparative : Quels sont les seuils à partir desquels le régime réel devient plus intéressant pour une fiscalité des loyers optimisée ?
- Simulation : Exemples concrets avec différents niveaux de revenus et de charges pour illustrer l'impact sur la fiscalité des loyers.
Optimiser la déduction des charges pour réduire votre imposition sur les revenus locatifs
Si vous optez pour le régime réel, il est important d'optimiser la déduction de vos charges pour réduire votre imposition sur les revenus locatifs. Cela signifie identifier toutes les dépenses éligibles et les justifier correctement. Une bonne gestion de vos charges peut réduire considérablement votre revenu imposable et améliorer la rentabilité de votre investissement immobilier. Il est donc essentiel de connaître les règles et de conserver tous les justificatifs nécessaires. La gestion des charges est un élément clé pour optimiser sa fiscalité des loyers.
Voici quelques conseils pour optimiser la déduction de vos charges et réduire votre imposition sur les revenus locatifs :
- Travaux : Planification stratégique des travaux pour maximiser la déduction (répartition sur plusieurs années, priorisation des travaux éligibles). Par exemple, privilégier les travaux d'amélioration énergétique qui peuvent ouvrir droit à des aides financières.
- Intérêts d'emprunt : Renégociation du prêt immobilier pour réduire les intérêts, déduction des frais de dossier. La renégociation peut permettre d'économiser plusieurs centaines d'euros par an.
- Gestion locative : Comparer les offres des agences pour optimiser les frais de gestion. Les tarifs des agences peuvent varier de 5% à 10% du loyer.
La planification des travaux est un aspect crucial. Il est conseillé de répartir les travaux importants sur plusieurs années afin de ne pas dépasser le seuil de déficit foncier imputable sur le revenu global (10 700 euros par an). De plus, il est important de prioriser les travaux qui sont éligibles à la déduction fiscale, tels que les travaux d'amélioration énergétique, permettant de bénéficier d'aides financières comme MaPrimeRénov'. La renégociation du prêt immobilier peut également permettre de réduire les intérêts d'emprunt et d'augmenter ainsi votre revenu net. Enfin, il est conseillé de comparer les offres des agences de gestion locative pour optimiser les frais de gestion. Les honoraires de location sont une charge déductible à ne pas négliger, représentant souvent un mois de loyer.
Il est prudent d'effectuer certains travaux d'entretien avant la fin de l'année pour les déclarer sur l'année en cours et optimiser ainsi votre fiscalité des loyers. Un calendrier fiscal peut aider le propriétaire dans cette planification et à anticiper les échéances importantes.
Exploiter le déficit foncier pour réduire votre impôt sur le revenu global
Le déficit foncier est une situation qui se produit lorsque vos charges déductibles dépassent vos revenus locatifs. Il peut être imputé sur votre revenu global, dans la limite de 10 700 euros par an. Le reliquat peut être reporté sur les revenus fonciers des 10 années suivantes, permettant de lisser votre fiscalité immobilière sur le long terme. Le déficit foncier est un avantage fiscal non négligeable pour réduire votre impôt sur le revenu global. Pour créer un déficit foncier, il faut engager des dépenses supérieures aux revenus locatifs, par exemple en réalisant d'importants travaux de rénovation.
Il est important de respecter certaines règles pour pouvoir bénéficier du déficit foncier. Notamment, vous devez louer le bien pendant une durée minimale de 3 ans. Si vous cessez de louer le bien avant cette échéance, vous devrez rembourser les avantages fiscaux perçus. De plus, vous devez respecter les conditions d'éligibilité aux différents dispositifs fiscaux. Il faut être vigilant quant à la durée de location obligatoire et aux autres contraintes liées au déficit foncier.
- Comment créer un déficit foncier ? (Travaux de rénovation énergétique, intérêts d'emprunt importants, primes d'assurance élevées).
- Règles d'imputation du déficit foncier sur le revenu global et sur les revenus fonciers des années suivantes pour une optimisation de votre fiscalité immobilière.
- Points de vigilance : Durée de location obligatoire pour conserver les avantages fiscaux, conditions d'éligibilité aux dispositifs fiscaux.
Optimisation via les dispositifs fiscaux existants (si applicable) pour dynamiser vos revenus locatifs
Certains dispositifs fiscaux, comme le dispositif Pinel (si encore d'actualité au moment de la rédaction), le dispositif Denormandie et Loc'Avantages, peuvent offrir des avantages fiscaux aux propriétaires bailleurs et ainsi dynamiser vos revenus locatifs. Ces dispositifs sont soumis à des conditions d'éligibilité spécifiques et impliquent des contraintes en termes de durée de location et de niveau de loyer. Il est donc important de bien se renseigner avant d'investir dans un bien éligible à ces dispositifs. Les dispositifs fiscaux peuvent être intéressants pour réduire son imposition, mais il faut bien analyser les contraintes associées.
Prenons l'exemple du dispositif Pinel. Il permet de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu en contrepartie d'un engagement de location du bien pendant une durée de 6, 9 ou 12 ans. Le montant de la réduction d'impôt varie en fonction de la durée de l'engagement et du prix d'acquisition du bien. Le dispositif Pinel peut représenter un avantage fiscal significatif, mais il faut respecter les plafonds de loyer et les conditions de ressources des locataires. Le dispositif Pinel concerne les logements neufs ou réhabilités.
- Pinel (si encore d'actualité au moment de la rédaction) : Conditions d'éligibilité, avantages fiscaux, contraintes, zone géographique éligible.
- Denormandie : Idem, concerne les logements anciens à rénover situés dans des zones de revitalisation rurale.
- Loc'Avantages : Idem, permet de bénéficier d'une réduction d'impôt en contrepartie d'un loyer modéré.
Conseils pour la gestion de trésorerie et la planification fiscale de vos revenus locatifs
Une bonne gestion de trésorerie et une planification fiscale rigoureuse sont essentielles pour optimiser vos revenus locatifs et minimiser votre imposition. Il est important d'anticiper les échéances fiscales et de mettre en place une épargne dédiée aux impôts. Vous pouvez également faire appel à un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour vous accompagner dans votre démarche et vous aider à optimiser votre fiscalité des loyers. La gestion de trésorerie est essentielle pour le propriétaire bailleur.
Voici quelques conseils pour une bonne gestion de trésorerie et une planification fiscale efficace de vos revenus locatifs :
- Anticiper les échéances fiscales (paiement des acomptes, déclaration des revenus).
- Mettre en place une épargne dédiée aux impôts pour éviter les mauvaises surprises.
- Faire appel à un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour bénéficier d'un accompagnement personnalisé et optimiser votre fiscalité des loyers. Le coût d'un expert-comptable varie entre 800€ et 2000€ par an.
Obligations déclaratives et erreurs à éviter en matière de fiscalité des loyers
Le respect des obligations déclaratives est crucial pour éviter les sanctions fiscales en matière de fiscalité des loyers. Il est important de remplir correctement les formulaires et de respecter les échéances. Voici quelques conseils pour une déclaration sereine et conforme à la réglementation en vigueur. La déclaration doit être rigoureuse et précise pour éviter les redressements fiscaux.
Les formulaires à remplir et les échéances à respecter pour déclarer vos revenus locatifs
Les principaux formulaires à remplir pour déclarer vos revenus locatifs sont le formulaire 2042 et le formulaire 2044 (ou 2044-SPE pour les locations meublées). Le formulaire 2042 est la déclaration de revenus principale, tandis que le formulaire 2044 est spécifique aux revenus fonciers. Il est important de remplir ces formulaires avec précision et de les déposer dans les délais impartis. Le formulaire 2042 est la déclaration de revenus, et le formulaire 2044 est dédié aux revenus fonciers.
- Formulaire 2042 et 2044 (ou 2044-SPE pour les locations meublées) : bien les distinguer et les remplir avec précision.
- Formulaires spécifiques pour la LMNP/LMP : cerfa 2031 et annexes.
- Calendrier fiscal : Dates limites de dépôt des déclarations, consulter le site impots.gouv.fr pour connaître les dates applicables à votre département.
Les dates limites de dépôt des déclarations varient en fonction de votre département de résidence. Il est donc important de consulter le calendrier fiscal publié chaque année par l'administration fiscale sur le site impots.gouv.fr. Le non-respect des échéances peut entraîner des pénalités de retard, majorées en cas de non-déclaration. Soyez vigilant quant aux dates de déclaration et anticipez les démarches.
Les erreurs fréquentes à éviter pour une déclaration de revenus locatifs sans souci
Certaines erreurs sont fréquentes dans les déclarations de revenus locatifs. Il est important de les éviter pour ne pas s'exposer à des sanctions fiscales. Voici quelques erreurs à éviter pour une déclaration de revenus locatifs sans souci :
- Oubli de déclaration des revenus locatifs, même les plus modestes.
- Déclaration erronée des charges déductibles (charges non justifiées, travaux non déductibles).
- Non-respect des conditions d'éligibilité aux régimes fiscaux (choix d'un régime non adapté à votre situation).
- Non-conservation des justificatifs, rendant impossible la déduction des charges en cas de contrôle.
Il est crucial de déclarer tous vos revenus locatifs, même les plus modestes. De plus, il est important de bien vérifier les conditions d'éligibilité aux différents régimes fiscaux avant d'opter pour l'un d'entre eux. Enfin, il est impératif de conserver tous les justificatifs de vos charges, car l'administration fiscale peut vous les demander en cas de contrôle. La conservation des justificatifs est une obligation légale et une garantie en cas de litige.
Conseils pour un contrôle fiscal serein et une gestion transparente de vos revenus locatifs
Un contrôle fiscal peut être source d'inquiétude, mais il peut se dérouler sereinement si vous êtes bien préparé et si vous avez une gestion transparente de vos revenus locatifs. Voici quelques conseils pour un contrôle fiscal serein :
- Organiser ses documents et justificatifs de manière claire et accessible.
- Se faire accompagner par un professionnel (expert-comptable, avocat fiscaliste) en cas de difficulté ou de complexité.
- Connaître le droit à l'erreur et la possibilité de régulariser sa situation spontanément en cas d'erreur de bonne foi.
En cas de contrôle fiscal, il est important de rester calme et coopératif. Vous avez le droit de vous faire accompagner par un professionnel (expert-comptable, avocat fiscaliste). De plus, vous bénéficiez du droit à l'erreur, ce qui signifie que vous pouvez régulariser votre situation spontanément en cas d'erreur de bonne foi, en payant les impôts dus et les intérêts de retard. Coopérer avec l'administration fiscale est préférable et peut faciliter le déroulement du contrôle.
Il est recommandé de conserver les justificatifs de ses revenus et charges pendant au moins trois ans, car c'est la durée pendant laquelle l'administration fiscale peut effectuer un contrôle. Pour plus de sécurité, il est conseillé de conserver les documents pendant une durée plus longue, par exemple 5 ans. Une bonne organisation et une gestion transparente de vos revenus locatifs vous permettront d'aborder un contrôle fiscal sereinement.